épuisé |
René
Daudan, Pour l'odeur immédiate du foin (poésie)
(préface
de Jean-Marie Perret);
Les
mots de René Daudan sont comme accrochés à
ses sillons, ils collent à la vie, au drame et à l’amour.Le
poète-paysan publie pour la premiere fois les textes de
ses chansons. D’autres recueils suivront. Ce
que la veuve dit à la pierre, Les gens du pays ou La nuit suffisent
à confirmer le grand talent d’un auteur hors
normes.Même
si vous ne connaissez pas les musiques qui
accompagnent la plupart de ces textes, laissez-vous prendre
aux émotions que ces mots dégagent, à
la tendresse et à l’humanisme de ce surréaliste de la terre. Bernard
Guérin (4e de
couverture)
80 p. 978-2-916597-00-3 ; 11,00 €
Ils en ont dit :
Paroles
et musique
On connaît, notamment dans le nord du département, la multiplicité
des talents de René Daudan. L'homme est agriculteur, mais aussi
musicien et chanteur. Mais - est-il utile de le rappeler - l'homme est
avant tout poète. Il écrit ses propres textes à chanter, mais pas
seulement. Car ces poèmes-là peuvent se lire sans guitare, en
suivant la musique qu'on a dans la tête et dans le cœur. Cet homme
écrit comme il marche. En respirant haut et fort les odeurs de terre
et de foin. Histoires d'amour, histoires de nature, histoires de
maison, histoires d'oiseau, histoire de liberté. n'est-ce pas un peu
la même chose ? Que disent d'autre les poètes ? René
Daudan travaille les mots et leur musique en longs poèmes qui s'étirent
au soleil et pourtant ne disent rien que l'essentiel, très
simplement, très sobrement. La poésie de René Daudan, « elle
a retenu de Char la liberté de dire, de Breton celle de rêver (.)
ajoutons encore Eluard avec sa faculté miraculeuse d'admirer »,
nous dit en prologue Jean-Marie Perret. Et si elle était simplement
celle de René Daudan, sa façon à lui de chanter le monde et l'amour ?
Jocelyne Remy, Le Bien Public, 15
juillet 2007
Noces d'or
"une déclaration d'amour à la terre, à l'eau
et à l'air, à la nature tout entière et au feu de l'été dans la
lumière duquel danse la poussière des vers de René Daudan. (...)
ces poèmes nous convient à des noces d'or avec la nature, un amour
consommé dans la chaleur d'un foin éternellement
odorant."
Yann Popovic, Bourgogne Magazine
n°80
L'enchanteur des champs
Je n'ai qu'un conseil ! En ces soirs d'été, au
couchant, plongez-vous dans le rêve. Laissez-vous aller au fil des
mots de rené Daudan... Le petit céréalier sème le sourire de ses
yeux clairs.
Jean-Pierre Arlix, Terres de
Bourgogne 913
Dans les sillons de Daudan
L’homme est chanteur, comédien,
agriculteur… Mais l’homme est sans nul doute et avant tout poète.
Et à la lecture de son livre Pour l’odeur immédiate du foin, on
comprend que sa vie est remplie de cette poésie. Sa manière de
vivre, son rapport aux hommes et à la terre et évidemment sa façon
de travailler les mots, de les poser, de les donner. Paroles de
chansons délivrées de la musique, les textes de René Daudan se
savourent. Ce poète terrien écrit comme s’il (s’) offrait. On
y lit l’amour de la terre, l’amour de la vie et, somme toute et
tout simplement, l’amour tout court
.
Aurélie Lambert, Auxerre Magazine, juin 2007
Poète
terrien, profondément
Tous
ceux qui, depuis longtemps, suivaient disques et récitals de
René Daudan, se doutaient bien que les textes que portent sa musique
vivraient un jour, sur la page blanche, d’une seconde vie.C’est
ici chose faite : ces rythmes rudes et délicats, où parfois
le mètre trébuche, c’est l’homme. Ce regard porté sur La
maison sur la bruyère, cette oreille tendue vers les Ouvriers de la terre ou Ce que la veuve dit à la
pierre, c’est l’homme encore.Non
pas poète-paysan selon l’image, mais poète à l’oeil bleu quand
même et à la moustache en broussaille – poète terrien, profondément
: tel apparaît, par le truchement nouveau de la lecture,
René Daudan.(...)La
poésie de René Daudan, c’est la mémoire.Mémoire
vivante, ample, nourrie de l’effort quotidien ; non dans
la nostalgie, mais dans l’attention au présent. Suivant le fil
de l’existence, elle a retenu de Char la liberté de dire, de Breton
celle de rêver – sans omettre de puiser chez Couté le goût
des gens et la belle sincérité. Ajoutons encore Éluard, avec sa
faculté miraculeuse d’admirer : nous aurons à notre chevet, désormais,
ce petit bréviaire d’admiration.
Jean-Marie
Perret (extrait de la préface)
|