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Viennent de paraître |
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Gilles Verdet, Les passagers (nouvelles)

9782374750705 - 93 pages, 12,00 euros |
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Alice Mendelson, L'érotisme de vivre (poésie) préface de Jean-Pierre Siméon
"Nous cherchons tous désespérément une définition de la poésie, sinon péremptoire du moins éclairante, et voilà qu'une qu'une vieille dame de 96 ans qui n'a jamais publié jusqu'à présent un seul poème nous en offre une des plus belles qui soient : l'érotisme de vivre. Le recueil d'Alice Mendelson est le manifeste éclatant de la poésie comme acte de vie, c'est-à-dire comme acte d'amour, insolent, joyeux, sans renoncement. (...) Ce qui fait à mes yeux la force irradiante de la poésie de Mendelson, c'est que ce chant passionné du corps à corps charnel, clamé à voix pleine, sans excuse ni affêterie, est la métonymie d'une érotisation généralisée de la vie, de la relation aux êtres et aux choses. C'est l'expression sans doute d'une disposition foncière mais c'est surtout un choix et un courage, une affirmation du "vice de la joie" malgré et contre tous les démentis de l'existence." Jean-Pierre Siméon, extrait de la préface
9782374750675 - 116 p. - 10,00 euros |
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Un jardinier, un philosophe, un poète (et éditeur de poètes), ils s'y sont mis à trois pour tenter de circonscrire, dans ces nouvelles, la grande Question, l'impensable question selon d'autres, de la mort. Celle des proches, du père en particulier, et puis la sienne propre qui adviendra tôt ou tard. Avec pudeur, délicatesse et même un doux sourire, Louis Dubost, puisque les trois auteurs sont réunis en sa seule personne, nous aide à oser regarder, yeux grand ouverts, au fond du goufre et nous fournit une clé précieuse : l'Autre, l'improbable rencontre de Marché, le fils de sang ou de coeur, Abdel mué en Abel, qui donne sens à l'existence, la valide jusque dans son ultime avatar, lui évitant l'étouffement progressif des boîtes accumulées. Car oui, il arrive, hélas, que l'autre ne soit plus là.
9782374750699 ; 13,00 euros ; illustration de couverture : Marie-Jo Dubost "les coquelicots", création textile |
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Robert Piccamiglio, Chasser les tempêtes (nouvelles) préface de Jacques Brémond
père mère l’usine le terrain de jeux le terrain d’écriture de Robert Piccamiglio. le poète affleure sous la prose. la poésie mange la prose. les textes de ce recueil sont chargés de souvenirs très personnels autobiographiques familiaux. entre des univers oniriques, fantasmés et fantasmagoriques, ils frôlent parfois la science-fiction ou des mondes surréalistes. le poète habille les nudités glacées aux poses suggestives fantasmes récurrents des mâles sur les calendriers publicitaires, épinglés dans les vestiaires, pour les sauver de la crasse et de la graisse de l’usine. il collectionne les avis de décès, tout en enviant les oiseaux qu’il rencontre dans l’atelier, il aime le printemps, ses écumes de couleurs. sa plume s’acoquine avec un tintinnabule au son cristallin. la langue est précise, méticuleuse dans les descriptions, presque pointilleuse. l’homme est seul, et le reste toute sa vie. abandonné à lui-même. souvent il revient vers l’enfance, et comme le dit son ami le Capitaine du chalutier breton, il y a la naissance. la mort. entre les deux on s’arrange comme on peut. c’est tout. c’est aussi simple que ça.
Jacques Brémond (extrait de la préface)
138 pages ; 14 euros
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Anna Jouy/Valérie Harkness, Ruban (poésie)
Deux femmes, poètes, entretiennent une étrange correspondance de poèmes. Etrange car les poèmes de l’une et de l’autre alternés ne se répondent pas explicitement mais déroulent, par-delà les cieux (l’une réside en Suisse, l’autre dans le nord de l’Angleterre), un ruban d’émotions, d’images, de sensations, que le vent fait danser à sa fantaisie.
Au lecteur étonné d’attraper le fil, de remonter aux sources de l’une, de l’autre, ou d’écouter la troisième voix qui parle à travers elles un langage inconnu.
80 p ; 10,00 euros. photographie de couverture : John Harkness |
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Les mots, j’en suis sûr, sont en train de mourir. Je vous assure qu’ils meurent, là, partout autour de nous, ils meurent, se dessèchent, se desquament ou au contraire se boursouflent et deviennent puru¬lents de vanité et de bêtise. /…/
À écrire ce seul mot, langue, je me sens traversé (quel mot serait le plus vivant, ou le moins mort, pour exprimer exactement mon trouble ?) par une émotion humble, celle d’un homme né de la terre et qui aspire à ce que la langue aboutisse, comme le malaxage du potier, à cette forme qui enceint le vide et qui résonne, lorsqu’on la frappe, d’une immense réverbération de la voûte qu’elle n’est pas (je pense aux grandes jarres à huile d’autrefois), comme le livre digne de ce nom invente pour la langue un espace aux résonances infinies.
Devant le mot, le mot solitaire, avant qu’il ne soit associé à d’autres, je me sens humble et admiratif, si imparfait qu’il soit, parce que je le sais la clef possible, malgré ses imperfections, d’une multitude de mondes.
Ces lettres à une amie imaginaire, réellement écrites au long des années, donnnent à l'auteur la possibilité de s'interroger sur son rapport à la langue, à la littérature, à l'acte d'écrire malgré la conviction chevillée au corps et à l'âme de l'inutilité croissante de la chose. Car les mots sont malades, mourront vidés de leur substance.
9782374750382 ;100 p. 12 euros |
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Emmanuelle Favier, Allons dans le grand vent (nouvelles)
3 nouvelles pour explorer l'identité intranquille de l'intimité mais aussi rencontrer la grâce au hasard d'une flânerie dans les rues parisiennes
9782374750644 ; 43 pages ; 5 € |
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J’ai voulu dire en quelques feuillets la vie de ces
hommes et femmes qui m’ont fait, me constituent,
auprès de qui j’ai appris, me suis nourri, que j’ai aimés
et parfois réinventés faute de les avoir mieux connus.
Pour chacun·e une photo existe qui l’ancre en un lieu
et un moment donnés : c’est presque toujours moi
qui l’ai prise.
« Mon corps est fait du bruit des autres », rarement la
formule d’Antoine Vitez aura été si appropriée pour
décrire un projet littéraire. Ces dix et une Vies, tantôt
bourdon sourd tantôt éclat de cuivres, composent le
portrait en creux de celui qui les raconte. Mais on
n’oubliera pas que la vie écrite n’est pas la vie même,
que la part d’invention, de faux-semblants, est
essentielle à la vérité liéraire.
9782374750606 - 200 p. - 15 euros |
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Il n’est pas impossible que dans deux cents ans on se délecte des livres d’Aphorisme Hervy comme on demande aujourd’hui à son libraire ceux de Maxime de la Rochefoucauld, tant l’auteur est devenu indissociable de son genre de prédilection. Mais là où le Duc n’avait projet que de distiller une morale et un bon sens équilibré, quitte à brocarder ses contemporains, Olivier Hervy explore livre après livre, et dans celui-ci en particulier, toutes les possibilités méconnues de l’ultra-bref : narration romanesque en patchwork, théâtre de l’absurde ou, et c’est à notre sens son art le plus subtil, poésie.
Le petit chemin de campagne de mon enfance envahi d’herbes est maintenant goudronné et très fréquenté. Comme s’il avait trouvé du travail.
9782374750613 - 100 pages - 10 euros |
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Il est beau de faire des projets. Projets professionnels, projets de vie meilleure, de bonheur peut-être pas, s'en sortir serait déjà bien...
Vus du creuset d'une boîte de formations, c'est toute une humanité qui passe, aucun parcours de vie ne ressemble à un autre et les fameux projets sont parfois cocasses, irréalistes, éphémères. Qu'importe, il faut essayer d'accompagner.
Car en face aussi ils ont des projets, d'optimisation, de rationalisation, de "décrutement". A ce jeu, c'est rarement le plus précaire, le plus inadapté, le plus faible qui gagne.
Des nouvelles du monde du travail.
9782374750620 , 83 pages - 9 euros |
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Emmanuelle Favier, Le soleil vient d'en face (poésie), préface de Jean-Marie Blas de Roblès
Dans ce qui m’est apparu comme un long poème élégiaque qu’Emmanuelle Favier aurait pu écrire d’une seule traite, mais résulte d’un assemblage de textes publiés en revues entre les années 2013 et 2020, sa maîtrise de la langue fascine. La manière dont elle en joue, les registres qu’elle utilise pour traiter du plus intime, passant d’une apparente simplicité formelle aux sophistications du style, rappellent qu’elle est aussi une romancière d’exception : sa prose exalte sa poésie, comme sa « condition de poète » irrigue ses romans. Il faut la lire à haute voix pour entendre son chant, se laisser prendre par la main et affronter avec elle le vent et tout ce manque de courage.
(Jean-Marie Blas de Roblès, extrait de la préface)
9782374750637 - 148 pages - 14 euros |
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Jean-Pol Stercq, l'oeil à facettes (photographies) avec des poèmes de Patricia Castex Menier & Werner Lambersy
Un ouvrage hors-norme et hors format de photographies de Jean-Pol Stercq, avec pour chacune d’elles, en écho, les poèmes de Werner Lambersy et Patricia Castex Menier. Tour à tour tendres, insolites, mélancoliques ou absurdes, images et textes vous emmèneront de Bruxelles à Florence en Italie, et du Portugal à Budapest en passant par Paris ou Granville mais la géographie a finalement peu d’importance car le regard de Jean-Pol Stercq n’est en rien documentaire. Triturant les formes et l’ombre des formes, se jouant des lignes et des lumières, son art révèle une autre vérité derrière les apparences, que soulignent avec malice le duo des poètes. (postface de Christian Limousin).
Un très beau livre de 102 pages format carré 20 x 20 pour 20 euros tout rond |
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Copyright © Editions Rhubarbe
Dernière modification :
3 mai, 2022
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