littérature sauvage, textes inclassables et autres curiosités

J'écris (le regard du cyclope)

   

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10 ans de rhubarbe

illustration de couverture : Denis Pellegrini

 

 

ils en ont dit :

Georges Cathalo sur Traversées

Marilyse Leroux sur Texture

Patrice Maltaverne sur chroniquetamalle

Jean Chatard dans Comme en poésie

Christophe Dauphin dans la revue Les hommes sans épaules :

"Il ne s'agit pas d'un recueil de poèmes. Ce livre rassemble (édition établie par Christian Degoutte) les chroniques, éditoriaux, lettres, réponses à des enquêtes ainsi qu'un feuilleton en prose (Après tout) de l'auteur couvrant la période de 1974 à 2014. Ces textes ont principalement été glanés dans Décharge, revue que Jacques Morin (porte « comme un habit ») a fondée en 1981 et dirige toujours: «J'essaie de vivre en poésie. L'exercice de la revue est devenu comme un soulignement de mon existence ». Poète, Jacques Morin est accaparé par une passionnante, dévorante et envahissante activité de directeur de revue (« un artisan contre la froideur industrielle ») : «La revue est devenue un combat quotidien et une façon d'exister, avec son rythme biologique. La périodicité trimestrielle s'imposant comme de vraies saisons à la fois viscérales et littéraires.» Au sein de chaque livraison, le directeur se fait également éditorialiste et critique (livres et revues) sur une quinzaine de pages (bien tassées) en moyenne: «Chaque livre présentera un intérêt particulier. J'essaierai de capter ce qu'il y a d'original, de différent. .. » Cela fait plus de quarante ans que Jacques Morin est aux prises avec les poètes, avec leur «génie» et/ou leur« fraternité », mais également leur égo et leur ingratitude: « La susceptibilité est aussi surdimensionnée que l'égo. Rares sont ceux qui se remettent en cause, honnêtement. » Diriger une revue n'est pas une sinécure. C'est ce dont il est question dans J'écris, mais pas seulement, car si Jacques Morin évoque longuement la revue (« J'aime les petites revues pour leur fragilité, leur incertitude ») et ses alentours (« la revue considérée, encore une fois, comme un genre littéraire à part entière, mais aussi comme un mode d'existence »), son travail («je passe avant tout pour un revuiste, ce que je revendique sans conteste, au détriment de l'auteur que je suis »); il se livre tout autant sur le milieu poétique, comme sur la création: «Le poète, c'est peut-être le point de friction entre l'homme et la vie... Le poème naît forcément d'une émotion, d'un choc, d'une révolte. C'est avant tout un cri. Un cri écrit... L'écriture porte témoignage de l'individu. Il ne s'agit pas d'un précipité de vie mais bel et bien de l'expression d'un passage, d'une trace vécue ... ».


 

Copyright © 2005 Editions Rhubarbe
Dernière modification : 15-Déc-2016