Jean-Claude Delagneau 
      Né en 1933. Initiation très tôt  aux techniques du travail du métal dans la forge paternelle. 
        D’abord instituteur s’adonne de  plus en plus à la peinture (influences de F. Léger, A. Gleizes, Manessier),  puis à la sculpture. 
      aux éditions Rhubarbe :  
      
      Le secret de Dona Glorinha  
    
      1958 
        Premières tapisseries et  peintures inspirées par l’art sacré. 
        Salon d’Art Sacré de Lyon. Salon  « Confrontations » de Dijon. 
        Réalisations en fer forgé de  formes contemporaines et sculptures en acier soudé. 
      1962 
        Exposition personnelle à la  galerie « Art et Tradition Chrétienne » à Paris 
        Achat d’une sculpture (Vierge  assise) par le musée du Vatican. 
      1962 
        Exposition internationale de  tapisseries contemporaines au Château de Culan (Cher) 
      1964 
        Décoration de grands magasins  (Printemps-Nation, Paris). Aménagement d’églises à Paris et en province. Salon  d’Art Sacré à Paris. 
      1965 
        Exposition personnelle à la  Galerie Kito à Mâcon. 
      1967 
        Adhésion au groupe « Formes  et Muraux ». Nombreuses expositions à Paris et en province 
      1971 
        Exposition personnelle à  l’ambassade de France à Oslo 
      1972 
        Travail de designer pour la  conception de meubles et objets de décoration réalisés par une fabrique  italienne. 
      1973 
        Exposition personnelle de  sculptures animalières à Kyoto, Japon. 
      1972-1980 
        L’aventure marine :  Construction d’un grand voilier en acier et nombreuses navigations (deux  traversées de l’Atlantique avec un séjour de six mois aux Antilles –Exposition  personnelle en Martinique- Traversée de l’Océan Indien). 
      1980 
        Retour à l’atelier et travaux sur  le thème du nu (dessins, lavis, bas-reliefs et sculptures en acier, cuivre,  bronze et aluminium). 
      1982 
        Expositions personnelles :  Galerie Bernd Michel’s et à l’Université de Cologne (RFA), Galerie du Cros à  Grimaud (Var). 
        1984 
        Salon des Artiste Décorateurs,  Grand Palais Paris. 
      1985 
        Salon de la Figuration Critique,  Paris. 
        Exposition personnelle à Avallon. 
        Réalisation d’une fresque murale  au Creusot.   
        Exposition itinérante en Rhénanie  avec le C.A.P.B. 
      1986 
        Salon de la Figuration Critique,  Paris et Anvers. 
        Exposition personnelle au Château  du Tremblay (Yonne) 
      1987 
        Exposition personnelle à Vezelay 
      1988 
        Salon de la Figuration Critique. 
        Exposition personnelle à la  Galerie Michèle L.B., Paris : « La Femme à l’auto rouge » 
      1990 
        Exposition personnelle  « Quel Cirque, Madame ! », Galerie Michèle L.B. 
      Depuis 1990, recherches sur la  tête humaine en sculptures, peintures et gravures. 
      L’aventure théâtrale : 
        Parallèlement à ce travail, réalisation de décors de  théâtre, de scénographies, d’adaptations et de mises en scène d’auteurs  contemporains (Topor, F.Arrabal, H.Michaux, B.M. Koltès, A.Kristof etc…). 
        Directeur de l’Atelier-Théâtre du théâtre d’Auxerre de 1994  à 2003. 
      2007 
        Retour à la sculpture et réalisation d’un ensemble en acier,  « Le Potager », exposé à la Chapelle d’Avigneau d’Escamps (Yonne) 
        
      QUELQUES REFLEXIONS SUR MON TRAVAIL 
        
      La technique : 
      Ma sculpture est essentiellement métallique (acier). Elle  est basée sur une technique très personnelle qui s’apparente à la dinanderie et  à la chaudronnerie. Si cette technique est astreignante, ce n’est pas pour en  faire une prouesse artisanale, mais pour obtenir une rigueur plus grande, plus  forte dans les œuvres et parce qu’elle se trouve particulièrement bien  correspondre à mon tempérament. 
        Mes sculptures, en général, sont faites en tôles d’acier de  2 à 4 m /m d’épaisseur, formées au marteau et soudées entre elles afin  d’obtenir des volumes. 
        Je modèle aussi l’argile pour des formats plus petits qui  seront ensuite traduits en bronze. 
      La forme et l’esprit : 
      Si je me réfère au classicisme pour l’esthétique, à l’art  primitif pour la spiritualité, je me sens aussi intégré à mon époque et  profondément influencé, façonné, par le cubisme et ses dérivés, par le  surréalisme, l’expressionnisme et l’art abstrait. 
        Je suis actuellement arrivé à une figuration que j’espère  libérée dans sa forme et chargée dans son esprit de tous les sentiments que  j’ai envie d’exprimer. 
      Les sujets : 
      L’être humain me semble contenir à lui seul toute la  géographie du monde. Il est pour moi le support idéal, la source inépuisable de  ma création. Après le corps, qui a été mon sujet d’inspiration pendant des  années, je me suis maintenant concentré sur la tête, le visage. C’est ce qui me  permet le mieux (pour l’instant) de mettre en évidence toutes les pensées et  tous les sentiments qui m’animent. 
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