Accueil

Catalogue

Nos auteurs

Actualité

Qui sommes-nous ?

Commandes

Presse

 

La cité de sable

acheter ce livre

 
 

La cité de sable, (nouvelles) Bruno Doucey

Neuf nouvelles qui conjuguent le thème de la disparition, plutôt de la dilution dans le décor, qu'il soit maison ou paysage, ville ou désert. Bruno Doucey est un merveilleux conteur du silence qui s'installe peu à peu, qu'on trouverait presque serein, presque heureux,  si l'on n'avait l'intuition, malgré tout, de son caractère définitif.

Après Le Livre des déserts (coll. Bouquins, Robert Laffont) et en même temps qu'Agadez (ed. Transbordeurs), Bruno Doucey explore une fois encore dans ce recueil des paysages au charme hypnotique et vibrant dont l'immensité, paradoxalement peut-être, est refuge pour des personnages aux prises avec la petitesse des hommes. Comme on se tourne vers l'infini de l'amour (maternel ? divin ?) quand l'expérience humaine se fait étroite. Mais cette quête de plénitude, d'amour et de vie trouvera-t-elle autre chose que du vide et de l'absence ?

101 pages, 9,00 €, couverture : Jean Doucey, Maquette : Jean-Marie Tremblay

 

ils en ont dit

L'auteur tient-il de sa passion pour Ie desert cet art de concevoir ses nouvelles comme des oueds ? Comme ces miracles de l'eau qui finissent par se marier au sable et aux cailloux, comme celui de la vie se fond dans l'absolu quelle que soit la quête de I'homme, toujours interrompue et toujours inaboutie ?

Bruno Doucey excelle aussi a débusquer I'humain dans toute sa tragique profondeur, au fil de narrations dont une grande simplicite magnifie Ie caractere énigmatique.

Ghislain Cotton, Le Vif/l'express (18 janvier 2008)

Des neuf textes qui composent ce recueil, cinq s’imprègnent du désert, le décrivent, s’en inspirent, montrent ses paradoxes et ses beautés, ses habitants ou ses visiteurs de passage ; certains y sont nés et n’envisagent d’autre horizon que celui-ci, qui les satisfait pleinement, jusqu’au moment où il faut se sédentariser (Raïna ou les Demeures absentes) ; d’autres y voient un refuge temporaire (comme Slimane et Mounia, épris d’une liberté inaccessible, dans Morsures) ; d’autres encore répondent à l’appel du désert, en quête d’un absolu toujours fuyant (« la dune attire le voyageur comme une femme et lui échappe par caprice »), même quand on croit avoir atteint le cœur des choses.

Blandine Longre, lire la suite sur Sitartmag

La Cité de sable, au fil de ses neuf nouvelles, entraîne le lecteur dans un tourbillon vertigineux et envoûtant telles ces tempêtes au coeur du désert... Chaque nouvelle se dessine comme autant de labyrinthes, qui ouvrent tous sur de multiples portes.  on ne peut que se laisser emporter par ces histoires 

Coralie Auder, Harfang