Deux notes de lecture
d’élèves de Terminale Bac Pro restauration du lycée Vauban à Auxerre
"Je la connais bien la colère de la montagne au petit matin. Elle me prend tous les jours à cinq heures."
Fathi, gamin
des bidonvilles de Tunis, jeune, fort, énergique, plein de jugeotte,
rêve de
Une envie d'évasion menée d'un bout à l'autre du roman, nourrie par les histoires racontées par Mous. Oui, Mous, le seul à avoir réussi à vivre en France, le seul à parler français...
A travers lui, c'est la vie d'un tas d'autres gamins d'une Tunisie que l'on connaît peu. Un enfant qui rêve d'un ailleurs meilleur, un voyage au cœur d'un pays qu'il veut quitter, puis qui finalement, se bouclera peut-être par un retour aux sources...
Joelle Cuvilliez nous entraîne dans un roman enivrant. Elle manie une ironie dévastatrice et un humour mordant malgré des personnages et une histoire rudes. Elle porte un regard tendre et amer sur une Tunisie que l'on explore, que l'on découvre, que l'on aime ou non. Elle utilise la langue arabe pour renforcer son propos déjà cinglant.
Un roman touchant, poignant et basé sur une réalité qu'elle a pu découvrir au cours de sa vie tunisienne...
Julie Travaillée
Une France vue par un jeune Tunisien en quête d’espoir, une Tunisie habilement comparée à notre pays ; voilà comment décrire cet ouvrage où Joelle Cuvilliez aborde des sujets plus ou moins controversés sur la société, les différences culturelles…
Le titre de cet ouvrage nous transmet bien les sentiments du personnage : « la colère de la montagne au petit matin ».
Fathi, vingt
ans et une « allure de débardeur » rêve de partir s’installer en
France et quitter enfin
En
mélangeant ironie et humour, Joelle Cuvilliez critique différents aspects de
Cette description nous éloigne-t-elle de l’idéal de justice et de liberté hérité des Lumières ?
Le récit nous fait voyager en nous décrivant une Tunisie autre que celle du côté carte postale…
Bastien Lesueur